Nous sommes le 23 mai, Il est 8H, j'arrive à la cabane des pêcheurs, je viens de faire le parcours, en voiture. Bonne nouvelle, aucune pancarte n'a disparu. Durant le parcours je me suis arrêté, chez mon collègue Gaël (notre barman ambulant) chez lequel il fallut que je passe par la fenêtre pour le réveiller, le mariage de son conscrit la veille, l'avait sans nul doute épuisé.
A la cabane des pêcheurs, les reporters de canal-pouss (Seb et Gaël M) suivi d'Antoine, la sono ambulante , puis Fabien notre druide arrivent.
Il est déjà 8H 15. Antoine sort le Radio K7 (épreuve de la Boulaire). Je vais alors chercher les piles. J'en ai six, il en faut huit. Premier gros coup de stress. Heureusement Antoine, notre Mac Giver poussepartoutien, dépanne le truc avec une batterie. Merci Antoine.
8H30, Gaêtan n'est toujours pas arrivé. Deuxième coup de stress, il doit s'occuper des inscriptions avec moi. Je ne comprends pas, il devait être là à 8H. Je vais chez lui, je vois sa compagne qui me dit qu'il est parti depuis longtemps et qu'elle n'arrive pas à le contacter, le srtesstomètre est à son sumnum, je vais péter une durite. Tout à coup, le voilà le gaëtan, il était parti finir la chasse aux nains à la dabinnière. Il commence à me raconter plein trucs, c'est plus fort que lui, il a toujours quelque chose à dire. Je lui dis qu'on n'a pas le temps. J'embarque le pique-nique de sa petite famille, qui dans l'affolement restera toute la matinée dans ma voiture en plein soleil.
Il est 8H45, les premières équipes sont là, bravo pour leur ponctualité. Autre coup d'inquiétude, je ne trouve plus la première enveloppe pour chaque équipe. Là du coup ça craint vraiment!!! L'accumulation de stress me fait perdre la vue, les enveloppes étaient devant mon nez.
Finalement, les inscriptions se font dans un stress absolu que j'essaie de cacher tant bien que mal.
9H20, ça y est, toutes les équipes sont parties, je peux boire un café (infect: merci Seb). Avec Gaêtan (alias Gérard Mansoif) nous prenons nos tenues officielles de Policiers Internachieunöl poussepartooutiens et embarquons dans notre véhicule (j'en profite au passage pour remercier Simon). Une à une nous verbalisons les équipes. Un constat: rares sont les équipes qui respectent l'ordre poussepartoutien. En tête, l'équipe Blanche qui a essayé de subtiliser l'arme de fonction de mon collègue,nous obligeant à utiliser la force pour maintenir l'un des participants. Il seront punis plus tard, en se perdant à la Boulaire. Autre équipe à nous donner du fil à retordre , l'équipe bleue dont l'un des membres s'est emparé de notre mégaphone et scandé des paroles anarchistes. C'est un scandale, ils seront punis en étant Hués à leur arrivée pour un retard conséquent.
Durant notre périple nous prenons rapidement des nouvelles de nos collègues. Tout semble bien se passer partout. Ça pue le moisi au presbytère, ce qui n'empêche pas nos siamoises (Céline et Nadia) de faire admirablement leur travail. Elles arrivent même à faire peur au grand Claude de Bel Air. A l'ancienne mairie, ça pue la sueur due aux danses acrobatiques des participants qui vont finir par faire péter le plancher. Nos vamps (Steph et Vaness) sont en pleine forme et y vont elles même de leur propre chorégraphie. Aux Eards, ça pue la sardine mais tout roule, Julie fuie les photographes et Gaël notre barman ambulant y fait son meilleur chiffre sans doute grâce à notre homme préhistorique (Julien) et notre sans culotte (adam) qui aiment faire marcher le commerce. A la Morinnière nos druides (Fred et Fabien), au son de la harpe, font goûter leur breuvage qui est fort apprécié surtout des dames. Enfin à Bel Air, le passage temporel tient le coup. Tout semble aller à part peut-être que Bambixisuribis (Bambi) et Titixilibilis (Titi) sont au bord de la déshydratation, à laquelle, ils échapperont grâce au ravitaillement de Julien (quel esprit d'équipe).
Il est midi, nous décidons alors de rentrer à la cabane, rappeler toutes nos ouailles pour confectionner la potion magique et la déguster. Grâce à toutes les équipes (sauf les bleus, Hou hou), et la magie poussepartoutienne, le breuvage magique sort alors de nulle part, tout le monde est bouche bée, totalement éberlué devant tant de magnificence. Mais à chaque fois qu'on invoque l'esprit de la fête, l'esprit du mal, l'esprit malpartoutien, essaie toujours de faire son apparition. Il le fit en brûlant le bras de notre chère présidente par le biais de l'acide des piles du mégaphone. C'était le dernier coup de stress. Plus de peur que de mal. La brûlure n'est que superficielle,. L'esprit de la fête est encore une fois le plus fort. les équipes pouvaient alors pique-niquer et profiter des conditions anticycloniques.
Ainsi donc ce fut une super journée, qui se termina tard dans la nuit grâce au relais pris par L'AASH, bien le merci à eux.
Et surtout un grand merci à toutes les équipes pour leurs enthousiasmes et leur générosité dans l'effort festif.
Yves Remord