Jeudi 26 mars 2009:
Il est 19 heures et 15 minutes, nous nous sommes donnés rendez vous devant la cabane des pêcheurs à l'étang de la Noue. Pour une fois tout le monde est à l'heure, c'est exceptionnel!!!
Tout le monde a amené le matériel; appareils photos, boussoles, girouettes, mètres et décamètres, baromètres et anémomètres. Chacun d'entre nous paraît si tendu, que pas un son ne sort de nos bouches, si silencieux, nous sommes, que l'on peut entendre la douce bise dans les branches et le clapotis des vaguelettes sur l'étang, même la lune qui voyage à travers les nuages semblent faire du bruit tant ce silence est intense.
Il faut dire que le moment est important, peut-être même historique. En effet d'après des sources que nous ne pouvons dévoiler pour des raisons Étatiques voire Ecclésiastiques , nous avons entendu que cette année les cloches qui distribuent traditionnellement les chocolats le jour de pâque auront un certain retard. Elles ne passeraient à Saint Hilaire que le 25 avril dans les alentours de l'étang de la Noue.
Voilà la raison de notre présence à l'étang de la Noue. En effet, ayant connaissance de ces faits étranges nous voulions en avoir le coeur net et vérifier tous les paramètres pour montrer l'exactitude de notre source. Vitesse des vents, pression atmosphérique, flux et reflux, épaisseur de la couche atmosphérique, densité de la magnitude extra temporelle par rapport aux borborygmes piscicoles... Rien ne devait nous échapper car nous devions être totalement certains de ce que nous avancions. Conscient de l'importance du moment, l'erreur nous était interdite.
Et c'est à cet instant précis, alors que nous nous apprêtions à faire nos calculs, que soudainement, un cri effroyable brisa le silence de la nuit. Ce hurlement nous glaça le sang. Tout le monde se regarda sans trop savoir quoi dire. Tous étions totalement pétrifiés, tant ce cri était terrifiant. Notre inquiétude ne nous empêchait pas de continuer notre labeur. Mais tout à coup nous entendions tout près de nous, des branchages se briser. Peut- être un sanglier? Mais notre surprise fut de taille quand brusquement, du taillis, nous vîmes surgir un être vêtu de haillons aux cheveux longs et tout terreux, marchant à la manière d'un primate. Il semblait apeuré mais ne montrait aucun signe d'agressivité. C'était évident nous avions devant nous, un « homme sauvage ». La tentation était alors trop forte, l'un de nous voulut le prendre en photo. L'éclat du flash le rendit totalement fou. Il devint hors de lui. Il essaya alors de grimper aux arbres, courut et sauta dans de tous les sens pour finalement s'échapper. Nous réussîmes tout de même à prendre quelques clichés.
Conscients du côté exceptionnel de notre découverte, nous avons décidé de prévenir la presse afin que la population hilairoise ne soit pas trop surprise si jamais elle croise cet être qui semble totalement inoffensif. Si vous avez des informations ou des commentaires à faire sur ce personnage, n'hésitez pas à en faire. Car plus nous aurons d'éléments, plus il sera facile de le retrouver et alors peut-être pourrons nous lui venir en aide.
En ce qui concerne les oeufs de pâque, nous sommes en mesure de vous affirmer que les cloches passeront bien le 25 avril à saint Hilaire de Clisson près de l'étang de la Noue. Nous pouvons même, grâce à nos calculs scientifiques vous préciser l'heure. Il sera très exactement 10h30 quand les premiers chocolats tomberont.
Alors soyez à l'heure, les premiers arrivés seront les premier servis. En espérant que l' homme de la Noue ne les mange pas tous!!! Le 25 avril à 10h30 à l'étang de la Noue.
2 commentaires:
Je lui trouve un faux air avec Démis Roussos après une cure d'amigrissement, peut être est ce sa réincarnation?
Cher tous,
je tiens à alerter la population masculine de la commune. En effet, désirant activement rencontrer "L'Homme De La Noue", la gente féminine à depuis peu les vélléités de dévêtir les mâles de notre bourgade, ceci dans le but de reconnaître le système pileux très développé de notre Homme qui semble, à priori, provoqué quelques petits émois chez la femelle autochtone.
A bon entendeur...
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