« Mais
il est où ce Nouveau Monde??? »
Samedi
22 décembre 2012, je me réveille, il 7H12, j'ouvre les yeux, il
fait noir, « un noir de boudin » comme dirait Alex
Crément, notre procto poête poussepartoutien.
Je
décide alors de me lever, j'ouvre alors les volets avec le désir
secret d'entrevoir un nouveau monde. Et là que dalle, il pleut
encore. Toujours rien de nouveau, un vrai temps de chiotte.
Je
me désespère en me disant que finalement rien n'a changé, le
nouveau monde n'est pas là. On s'est bien foutu de notre gueule sur
ce coup là. Pas de bons petits hommes verts nous annonçant la bonne
nouvelle, même pas un rayon de soleil... De la pluie rien que de la
pluie, si seulement il pleuvait ne serait ce que des crottes en
chocolat emballées dans du papier doré...
Du
coup je décide de me faire chauffer mon café. Pour la quatrième
fois ce matin, je me mouche. Comme hier, mon mouchoir en papier se
déchire, j'ai de la morve plein les doigts. Décidément, toujours
rien de nouveau, le papier est toujours aussi pourri.
En
prennant mon café je consulte mes mails. J'ai un message de Alex.
Alex Crément, vous savez notre Procto Poête Poussepartoutien. En
effet, Alex est le seul et unique poête poussepartoutien a exercer
la profession de proctologue. D'ailleurs ces poèmes tournent
toujours autour de la chose. J'espère qu'un jour il finira dans les
annales poussepartoutiennes.
Pour
revenir à son mail, il est intitulé: « Vive le Nouveau
Monde ».
Tiens,
il a vu un nouveau monde lui! En même temps il fait un temps de
merde, ça lui va tellement bien.
Je
lis alors son message, j'y apprends qu'il est à Bugarach, vous savez
le petit village audois qui résiste à la fin du monde. Et là il me
raconte qu'il est parti il y a quelques jours à Bugarach, car en
fait il avait un peu peur de ce qui pouvait lui arriver, et là bas
il a fait la rencontre de Martine, une bergère qui fait du « crottin
de chèvre ». Du coup, ils sont tombés éperdument amoureux et
comptent bien le rester longtemps.
Alex
a bien trouvé son nouveau monde. En d'autre terme le nouveau monde
n'est pas universel et n'est pas figé, noté sur un calendrier.
Il
pleut encore, j'ai la goutte au nez, il faut que je me grouille, faut
que j'aille monter les stands sur le pré de la Kermesse.
B.R.