Pousse-partoutiennes, Pousse-partoutiens,
il y a six ans, le peuple pousse-partoutien me confiait la destinée de notre pays. Cela a été un grand honneur, pour moi, de le diriger dans ce monde difficile, dangereux, aux prises avec une crise économique, sociale et morale sans précédant depuis des millénaires.
Aujourd’hui, la volonté du plus grand nombre a choisi un nouveau président. J’ai voulu que la transition se fasse selon les règles de la continuité Pousse-Partoutienne. C’est pourquoi j’accueillerai moi-même monsieur Gaël Pavaeau au Palais pousse-présidentiel. Je viens ce soir vous dire très simplement : au-revoir.
Je quitte mes fonctions en ayant conscience d’avoir apporter tous mes soins et tous mes efforts à ce que je jugeais essentiel. Je vous demande de vous souvenir de ceci : pendant ces six ans, j’avais un rêve : que la Pousse-Partoutie devienne une nation forte et paisible, fraternelle pour tous les siens, et traitant d’égal à égal avec les grands dirigeants du monde. Pendant six ans, la Pousse-Partoutie a vécu en paix, sans souffrir de secousses intérieures graves, ni politiques, ni sociales. Toutes les élections ont eu lieu à leurs dates normales. La Pousse-Partoutie est restée le pays de toutes les libertés, le déroulement de l’élection Pousse-présidentielle vient d’en apporter la preuve, elle fait même partie de ce qui n’est plus qu’un îlot de liberté dans un océan de contraintes.
Si notre pays n’a pas connu toute la prospérité que je voulais pour lui, nous avons maintenu pendant six ans la solidité du poussard, limité le déficit budgétaire, rétabli l’équilibre de la sécurité sociale, et sauvé ainsi nos régimes sociaux. Je voulais aussi que les Pousse-Partoutiens soient fiers de leur pays. Nous avons lancé de grands projets.
Sachez qu’un événement politique n’est qu’un maillon dans la chaîne de notre longue histoire.
Avant de vous quitter, je vous souhaite bonne chance à chacune et à chacun d’entre vous. Oui, bonne chance du fond du cœur, sans amertume vis à vis des uns et avec une chaude reconnaissance pour les autres. Mes vœux vont aussi à celui que les Pousse-Partoutiens ont choisi pour être le premier d’entre eux. Et dans ces temps difficiles, où le mal rôde et frappe dans le monde, je souhaite que la Providence veille sur la Pousse-Partoutie, pour son bonheur, pour son bien et pour sa grandeur.
Au revoir.