vendredi 18 janvier 2013

BIOGRAPHIE DE ALEX CREMENT

Nombreux, vous avez été à nous demander qui était réellement cet Alex Crément. En exclusivité, rien que pour vous, voici sa biographie.


BIOGRAPHIE D'ALEX CREMENT

Alex Crément, est le seul poète poussepartoutien, qui sait parfaitement conjuguer ses deux passions qui sont le goût pour la prose et la proctologie.
C’est après de brillantes études dans le domaine de la Gastro- entérologie, que rapidement, Alex Crément sût se faire une grande renommée dans la spécialité de la Proctologie. Nombreux sont les rectums des plus grands noms qui connaissent les doigts agiles du professeur Crément. Mais si Alex Crément est doté d’une parfaite dextérité pour aller explorer les profondeurs anales, ses doigts déliés savent précisément manier la plume pour nous faire voyager à travers ses recueils de poème.
Né le Six septembre 1969, à Montcuq, Alex Crément est issu d’une famille modeste. Sa mère, Suzette était « dame pipi » à la gare de Montauban. Alors que son père Jean-Luc était oculiste à Fumel.
La petite famille habitait une petite maison dans le bourg de Montcuq, au 3 ter rue « prends y garde », une rue en cul de sac qui s’appelait ainsi, car elle avait une forte descente. Alex Crément connut une enfance plutôt agréable. Tous les hivers, la famille Crément partait pour les joies de la glisse. Jean-Luc aime dire que Alex fut conçu dans la montagne, en haut du tire-fesse de la grande motte un soir de pleine lune.
Sa scolarité fût plutôt sans souci, même si son maître, Monsieur Paul Quétier, avait tendance à dire de lui que c’était un « tire au cul ».
En 1989, Alex Crément fera son service militaire à Mont de Marsan. Son adjudant-chef Walter Chanal, pensait de lui que c’était un « peigne-cul », alors que ses compagnons de chambrée le voyaient plutôt comme un « faux-cul ». Ce fut pour Alex Crément une année difficile.
A la faculté, ses facilités entraînaient de nombreuses jalousies chez ses camarades qui le voyaient cette fois-ci, comme un « lèche cul ». Ceci entraînera chez Alex, une profonde dépression. Se sentant au bout du rouleau, au bord du trou, Alex se réfugia dans la poésie et se lança dans des études de proctologie (spécialité très peu choisie par les étudiants).
C’est dans un club de poésie qu’Alex rencontrera Annah’Alex rencontrera Micheline, une poète amatrice. Anna Lemant est également boulangère à Montcuq, sa spécialité étant les miches au beurre de cacahuète. Un peu plus tard, ils auront trois enfants et s’installeront en Poussepartoutie.

Bibliographie de Alex Crément :
« C’est au bord du trou qu’on y voit la Lune »
« Les mots ridés saignent »
« Ce petit papier rose qui caresse ta peau »
« Ces petits doigts qui te touchent »


samedi 22 décembre 2012

LE PETIT JOURNAL POUSSEPARTOUTIEN

Dernière minute:

« Mais il est où ce Nouveau Monde??? »

Samedi 22 décembre 2012, je me réveille, il 7H12, j'ouvre les yeux, il fait noir, « un noir de boudin » comme dirait Alex Crément, notre procto poête poussepartoutien.

Je décide alors de me lever, j'ouvre alors les volets avec le désir secret d'entrevoir un nouveau monde. Et là que dalle, il pleut encore. Toujours rien de nouveau, un vrai temps de chiotte.

Je me désespère en me disant que finalement rien n'a changé, le nouveau monde n'est pas là. On s'est bien foutu de notre gueule sur ce coup là. Pas de bons petits hommes verts nous annonçant la bonne nouvelle, même pas un rayon de soleil... De la pluie rien que de la pluie, si seulement il pleuvait ne serait ce que des crottes en chocolat emballées dans du papier doré...

Du coup je décide de me faire chauffer mon café. Pour la quatrième fois ce matin, je me mouche. Comme hier, mon mouchoir en papier se déchire, j'ai de la morve plein les doigts. Décidément, toujours rien de nouveau, le papier est toujours aussi pourri.

En prennant mon café je consulte mes mails. J'ai un message de Alex. Alex Crément, vous savez notre Procto Poête Poussepartoutien. En effet, Alex est le seul et unique poête poussepartoutien a exercer la profession de proctologue. D'ailleurs ces poèmes tournent toujours autour de la chose. J'espère qu'un jour il finira dans les annales poussepartoutiennes.

Pour revenir à son mail, il est intitulé: « Vive le Nouveau Monde ».
Tiens, il a vu un nouveau monde lui! En même temps il fait un temps de merde, ça lui va tellement bien.
Je lis alors son message, j'y apprends qu'il est à Bugarach, vous savez le petit village audois qui résiste à la fin du monde. Et là il me raconte qu'il est parti il y a quelques jours à Bugarach, car en fait il avait un peu peur de ce qui pouvait lui arriver, et là bas il a fait la rencontre de Martine, une bergère qui fait du « crottin de chèvre ». Du coup, ils sont tombés éperdument amoureux et comptent bien le rester longtemps.

Alex a bien trouvé son nouveau monde. En d'autre terme le nouveau monde n'est pas universel et n'est pas figé, noté sur un calendrier.

Il pleut encore, j'ai la goutte au nez, il faut que je me grouille, faut que j'aille monter les stands sur le pré de la Kermesse.

B.R.


lundi 10 décembre 2012

Le jour d'après, le 22 décembre 2012

Chères Hilairoises, chers Hilairois,
Peut-être, en avez-vous entendu parler, mais il semblerait que la fin du monde est proche. En effet, selon certaines prédictions, le 21 décembre 2012 serait le jour de l’apocalypse.
Ceci semble irrévocable, tout concorde, le calendrier Maya, les prophéties de Nostradamus, même un certain chapitre de la bible, tous prédisent la même chose ; des tremblements de terre, des volcans qui surgissent de partout, des tsunamis…
Comme dirait, notre cher poète poussepartatien, Alex Crément : « C’est pas dans le c..a qu’on est, mais bien dans la m...e !!! »
Baliverne, Alex n’est qu’un rabat-joie, et toutes ces prédictions, que foutaises !!!
C’est pourquoi nous les Poussepartout, qui ne croyons en rien excepté en l’humanité, la joie, et l'extravagance éternelle, nous vous invitons, fin du monde ou pas, à l’inauguration d’un nouveau Monde, le samedi 22 décembre 2012.
Ainsi, rescapés de l’apocalypse, croyant à un nouveau monde Poussepartoutien, nous vous convions tous, le 22 décembre 2012, à partir de 10H30, sur le pré de la kermesse, à prendre le petit déjeuner* puis l’apéro.
Les PP.
*chocolat chaud, thé, café, croissant et pains au chocolat...







lundi 3 octobre 2011

Discours d'au revoir de Mme La Présidente

Pousse-partoutiennes, Pousse-partoutiens,

il y a six ans, le peuple pousse-partoutien me confiait la destinée de notre pays. Cela a été un grand honneur, pour moi, de le diriger dans ce monde difficile, dangereux, aux prises avec une crise économique, sociale et morale sans précédant depuis des millénaires.
Aujourd’hui, la volonté du plus grand nombre a choisi un nouveau président. J’ai voulu que la transition se fasse selon les règles de la continuité Pousse-Partoutienne. C’est pourquoi j’accueillerai moi-même monsieur Gaël Pavaeau au Palais pousse-présidentiel. Je viens ce soir vous dire très simplement : au-revoir.
Je quitte mes fonctions en ayant conscience d’avoir apporter tous mes soins et tous mes efforts à ce que je jugeais essentiel. Je vous demande de vous souvenir de ceci : pendant ces six ans, j’avais un rêve : que la Pousse-Partoutie devienne une nation forte et paisible, fraternelle pour tous les siens, et traitant d’égal à égal avec les grands dirigeants du monde. Pendant six ans, la Pousse-Partoutie a vécu en paix, sans souffrir de secousses intérieures graves, ni politiques, ni sociales. Toutes les élections ont eu lieu à leurs dates normales. La Pousse-Partoutie est restée le pays de toutes les libertés, le déroulement de l’élection Pousse-présidentielle vient d’en apporter la preuve, elle fait même partie de ce qui n’est plus qu’un îlot de liberté dans un océan de contraintes.
Si notre pays n’a pas connu toute la prospérité que je voulais pour lui, nous avons maintenu pendant six ans la solidité du poussard, limité le déficit budgétaire, rétabli l’équilibre de la sécurité sociale, et sauvé ainsi nos régimes sociaux. Je voulais aussi que les Pousse-Partoutiens soient fiers de leur pays. Nous avons lancé de grands projets.
Sachez qu’un événement politique n’est qu’un maillon dans la chaîne de notre longue histoire.
Avant de vous quitter, je vous souhaite bonne chance à chacune et à chacun d’entre vous. Oui, bonne chance du fond du cœur, sans amertume vis à vis des uns et avec une chaude reconnaissance pour les autres. Mes vœux vont aussi à celui que les Pousse-Partoutiens ont choisi pour être le premier d’entre eux. Et dans ces temps difficiles, où le mal rôde et frappe dans le monde, je souhaite que la Providence veille sur la Pousse-Partoutie, pour son bonheur, pour son bien et pour sa grandeur. 


Au revoir.